C’est un masque, il effraie les enfants et parfois même les adultes.
Résonance
•7 septembre 2013 • Laissez un commentaire
Je reprends la route pour Elinkine le 16 septembre, avec l’idée de faire un reportage argentique (je ne sais encore sur quoi). En attendant, je relis certaines de mes images précédentes… Voici un petit triptyque, « Résonance », où les coups de marteau font vibrer l’ouvrier… On s’amuse à conceptualiser ses clichés comme on peut !
Sorcières (bis)
•21 mai 2013 • Laissez un commentaireIl y a quelques temps de cela, je postais quelques portraits de « sorcières » vivant dans un centre d’accueil, à Ouagua…
J’ai pris la décision de publier l’ensemble de la série. La voici donc…
Sorcières (bis)
•11 avril 2013 • Un commentaireUn collègue m’a rapporté une critique, en rapport à ma série de portraits sur les sorcières, dénonçant le peu d’information contenu dans ces clichés. « Ce ne sont que des portraits, ça n’amène aucune information ! » C’est vrai, ce ne sont que des portraits… Je vais donc apporter ma vision de ce travail.
Ces femmes vivent recluses dans un centre, perdu dans une zone délabrée. Le marché d’à côté est toujours désert, car les gens craignent ces femmes. Elles sont anonymes, oubliées.
Oui, ces photographies ne montrent rien de leur quotidien, de leur ordinaire… Mais elles leur donnent un visage ! C’était ça, le projet : rendre à ces femmes leurs regards, leurs gestes, leurs expressions… leur humanité !
Le projet final va s’accompagner d’un travail d’écriture, réalisé par deux doctorants anthropologues qui maîtrisent le sujet, pour avoir enquêté auprès de ces femmes. La mise en récit passera donc par les mots, par l’écriture. Les photographies donneront ainsi un visage au verbe.
L’aspect documentaire de leur vie ordinaire fera l’objet, si tout va bien, d’un autre travail visuel… Nous y travaillons !
Un pêcheur
•11 avril 2013 • Laissez un commentaireJuste une photographie, ici, d’un jeune-homme… Sous la pluie, il s’apprête à partir sur les bolongs, pour quelques heures de pêche.
Danseur !
•11 avril 2013 • Laissez un commentairePetit retour en arrière pour rejoindre de nouveau Elinkine.
Voici trois clichés sur une même scène où l’on voit un capitaine de pirogue ramander l’un de ses filets. Ramander occupe plus de temps que la pêche elle-même. Les filets s’usent vite, au grès des poissons trop gros, des rochers, des racines de palétuviers qui représentent autant de points d’accroche, et donc provoquent la déchirure.
Sorcières
•7 avril 2013 • Un commentaireRien… donc j’en parle !
•13 février 2013 • Laissez un commentaireJe n’ai rien posté depuis longtemps !
Faut dire, je suis empêtré dans ma thèse, le concept, l’analyse, le doute… Bref, rien de photogénique !
Je m’en veux pas mal, j’aimerais traiter en noir et blanc des photos d’Elinkine passées, homogénéiser l’ensemble, faire de belles séries. Mais je ne le fais pas, feignant que je suis !!!
Par ailleurs, j’ai aussi quitté le rêve de parvenir à une photographie ethnographique. La tâche est ardue… Et puis, la simplicité me hante. Je crois que le véritable sens ethnographique d’une photographie ne tient pas en sa valeur heuristique, tel la radiographie pulmonaire du médecin, mais plutôt en sa qualité esthétique (qu’est que l’esthétique ???). Je pense aujourd’hui qu’il n’est plus la peine de se lancer dans un débat sur l’heuristicité (?) d’une photo. Non, je pense que son histoire, le moment où elle fut prise, et comment, sans chercher le pourquoi, se suffit à elle-même. J’ai pris ce cliché parce que j’étais là (je renvoie aux rares suiveurs de ce blogue la référence de Geertz « ici et là-bas » sur l’écriture comme témoignage de l’anthropologue de sa présence sur le terrain). Bref, j’y étais, j’ai pris cette photo ! Point ! Tu la trouves jolie ? C’est appréciable, peut-être que cela te donnera envie d’en connaître d’avantage sur son histoire et donc de lire une thèse ou un article pompeux sur un sujet qui t’intéresse peu !
OUI ! La photographie doit-être, pour l’anthropologue, un point d’accroche pour un public qui ne serait pas naturellement venu vers cette discipline. D’où l’importance de l’esthétique.
J’en ai marre de faire de l’anthropologie pour des anthropologues, de naviguer dans un monde cloisonné de chercheurs ou d’aspirants chercheurs. Il faut ouvrir les sciences de l’Homme aux hommes, et surtout, aux citoyens. L’anthropologie doit éclairer les consciences, leur fournir des outils valides car scientifiques, conçus dans la justesse de ceux qui cherchent à atteindre la vérité en décrivant le réel. A eux ensuite de s’en saisir pour élaborer leur pensée.
La photographie est donc un vecteur. Comme dans la publicité, lorsque l’on met de belles fesses pour vanter les mérites d’une voiture hors du commun, la photographie ethnograhique doit être suffisamment attrayante pour que l’individu qui ne sait pas ce qu’est l’anthropologie s’y intéresse finalement.
Voilà, je n’ai pas fait de photo depuis longtemps, mais j’ai eu envie de glisser ce petit message. Le Bowmore de l’île d’Islay aidant pas mal !
Bien à vous.
PS : je pars dans quelques semaines au Burkina, pour une mission d’enquête… Il y aura probablement quelques clichés diffusés dans les semaines qui viennent.
Des jeunes avec du bois…
•26 novembre 2012 • Laissez un commentaireBon, des fois, on se retrouve avec trois photos qui ont comme lien un bout de bois… Du coup, voici une série bout de bois…
Ok, l’analyse ethnographique pue, mais j’aime bien ces trois photos !
L’enfant
•26 novembre 2012 • Laissez un commentaireIl se fait raser…
A la fin de l’ouvrage, l’homme lui demande de ramasser les touffes de cheveux et d’aller les enterrer quelque part, pour ne pas tenter un sorcier. L’homme se tourne vers moi et me dit, en souriant : « c’est ça, l’Afrique. »